Te trouverai-je en un coin de ce monde, assise, paisible et la mine réjouie ?
Te trouverai-je courbée aux poids des douleurs, ou sanguinolente, ou encore au feu d'un quelconque bûcher ?
Je te salue ! Mon agonie et je ris et je ris à ce temps d'ironie où l'écho des palabres en ma caisse de bois à mon ouïe parviendra.
Je te salue ! Mon ennemie toi qui verseras d'impudiques larmes, au pied de ce marbre qui en la nuit de paix sera mon domaine.
Je te salue ! Ô ma gloire en la mort trouvée.
Gérard Trougnou
© Gérard Trougnou, octobre 1989